En juillet 2022, une petite fille de six ans, victime d'une sévère infestation de poux, a dû être hospitalisée pendant trois semaines suite à une surinfection. Cette affaire tragique, impliquant des parents séparés, a récemment conduit à une condamnation judiciaire. Cet article explore les détails de cette affaire, les arguments présentés par la défense, et le verdict final.
L'affaire débute en juillet 2022 lorsque Justine, une fillette de six ans, attrape des poux. Selon, le père, sa fille avait "énormément de poux" lorsqu'il l'a récupérée. Il affirme l'avoir emmenée aux urgences de Denain, dans le Nord de la France, mais avoir été redirigé vers un autre hôpital à Valenciennes, où il ne pouvait se rendre faute de moyens financiers et de transport.
Le papa explique avoir traité sa fille quotidiennement avec un produit adapté et un peigne, reconnaissant toutefois ne pas avoir appelé les pompiers. La mère, a quant à elle attendu cinq jours avant de se rendre aux urgences, après avoir consulté son médecin.
La substitute Juliette Chopin a requis une peine de deux mois de prison avec sursis simple pour les deux parents, soulignant qu'une surinfection ne se développe pas du jour au lendemain. Selon elle, les actions des parents n'étaient pas suffisantes pour empêcher la dégradation de l'état de santé de leur fille.
La défense a argumenté que la situation aurait été similaire même après son placement à sa sortie de l'hôpital, évoquant une intolérance de la fillette aux produits pharmaceutiques disponibles pour traiter les poux. Les parents, sans antécédents judiciaires, ont présenté leurs efforts respectifs pour soigner leur fille, tout en se rejetant mutuellement la faute.
Malgré les arguments de la défense, le tribunal a suivi les réquisitions du parquet. La présidente du tribunal correctionnel a justifié la décision en affirmant que "tout n’a pas été fait pour soigner" l'enfant. Les deux parents ont été condamnés à deux mois de prison avec sursis simple.
La décision du tribunal a suscité des réactions variées. Les parents ont exprimé leur intention de faire appel de la décision. Cette affaire souligne les défis et les responsabilités auxquels font face les parents séparés dans la prise en charge de la santé de leurs enfants.