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Photo du rédacteurSacrée Maman

Faute de fidèles, l’église de joeuf mise en vente : Une décision du diocèse qui suscite la colère


Église de joeuf


L'église Notre-Dame-de-Franchepré, un imposant édifice de 1 500 places situé à Joeuf, en Meurthe-et-Moselle, se trouve au cœur d’une vive controverse. Construit au début du XXe siècle par un patron pour ses ouvriers, ce monument historique, jadis fréquenté, n’a plus abrité de célébrations religieuses depuis plusieurs années. Son avenir est désormais incertain, alors que le diocèse de Nancy-Toul a décidé de le mettre en vente.



Le diocèse de Nancy-Toul, confronté à des défis financiers et à l’évolution des pratiques religieuses, a pris la décision de céder l’église, récemment désacralisée. Cette décision a été motivée par les coûts d’entretien élevés et la baisse de fréquentation des lieux de culte. Mais cette mesure suscite une vive réaction au sein de la communauté locale.



Roger Martinis, président du Cercle pour la promotion de l’histoire de Joeuf, exprime son inquiétude quant à l’avenir de cet édifice emblématique. « Nous craignons que l’église, qui représente l’histoire et l’identité de notre commune, ne perde son âme si elle est vendue à n’importe qui », déclare-t-il à l’Agence France Presse. Le sentiment de perte de patrimoine est partagé par de nombreux habitants.


Pour protester contre la vente, une pétition a été lancée par une habitante du village et a déjà recueilli plus de 800 signatures. Cette mobilisation souligne la volonté des Joeuviens de préserver leur patrimoine et de maintenir l’église dans la communauté.


La municipalité partage cette préoccupation. Le maire André Corzani a exprimé sa volonté de reprendre la gestion de l’église si elle était cédée pour un euro symbolique. Selon lui, cette solution permettrait de transformer l’église en un lieu culturel, préservant ainsi son histoire tout en lui offrant une nouvelle fonction.



L’église Notre-Dame-de-Franchepré a déjà été au centre d’une opération de sauvetage au début des années 2000. À l’époque, la commune avait réussi à récolter 80 000 euros de dons privés et 400 000 euros de fonds publics pour financer les rénovations nécessaires. Cet investissement a permis de préserver le bâtiment, mais la situation actuelle pose la question de la pérennité de cette sauvegarde.





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