Choc et indignation ! Une histoire aussi effroyable que scandaleuse a éclaté lundi dernier lorsqu'une maman marseillaise, Fatima Molina, a découvert des vidéos troublantes de ses jumeaux de 5 ans circulant sur TikTok et Snapchat. Ces vidéos, filmées sans autorisation par des animateurs d’un centre aéré, montrent des enfants dans des situations humiliantes et parfois même cruelles.
"Maltraitance" : C’est le mot fort utilisé par la mairie de Marseille pour décrire les actions des animateurs du centre de loisirs Raymond Teisseire, géré par l'association Léo Lagrange Méditerranée. La ville n'a pas tardé à réagir en fermant immédiatement le centre et en demandant l’ouverture d’une enquête approfondie par la Direction départementale de la jeunesse et des sports.
Des images sont insoutenables : un petit garçon en larmes, contraint de sauter à cloche-pied pendant que l’animatrice le filme et se moque de lui ; une fillette épuisée par des punitions absurdes, accompagnée de commentaires moqueurs et d’émojis rigolards. Ces vidéos, publiées sur les comptes Snapchat et TikTok des animateurs, ont choqué plus d’un parent.
Fatima Molina, une cheffe d'entreprise et influenceuse, a découvert ces vidéos grâce à une abonnée qui l’a alertée. Immédiatement, Fatima a retiré ses enfants du centre et a exigé des explications de la directrice, qui a rapidement identifié les responsables. L'animatrice principale a été licenciée et deux autres animateurs, dont le jeune frère de la directrice, ont également été écartés.
La mairie de Marseille a fermement condamné ces actes et a pris des mesures immédiates. Tous les enfants inscrits dans le centre de loisirs fermé ont été redirigés vers deux autres centres de la commune. Une cellule psychologique a été mise en place pour les petits traumatisés par ces événements.
Les parents sont en colère et plusieurs d'entre eux ont porté plainte dès le lendemain de la découverte des vidéos. La mairie a également demandé une vérification rigoureuse de tous les autres sites gérés par l’association pour s’assurer que de tels incidents ne se reproduisent pas.
Fatima ne compte pas en rester là. Outrée par ces actes, elle a partagé son histoire sur ses réseaux sociaux, où elle compte 145.000 abonnés. Dans une vidéo poignante, elle a exprimé sa colère et sa détermination à obtenir justice pour ses enfants et pour tous les autres petits victimes de ces abus.
Cette affaire a provoqué une onde de choc à Marseille. Les réseaux sociaux sont en ébullition, et les parents de toute la région se demandent désormais s'ils peuvent vraiment faire confiance aux centres de loisirs pour la sécurité et le bien-être de leurs enfants.
Une enquête est en cours, et les Marseillais attendent avec impatience de voir les responsables répondre de leurs actes. En attendant, la vigilance des parents est plus que jamais de mise.