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Photo du rédacteurSacrée Maman

Harcèlement scolaire : Une élève de CM2 hospitalisée après une attaque brutale à l'école


Urgence


Une fillette de 10 ans a été brutalement attaquée par cinq camarades dans la cour de récréation de son école à Marseille. Synda, élève de CM1-CM2 à l'école Square Michelet, subissait des intimidations depuis plusieurs mois sans que l'administration scolaire n'intervienne efficacement pour la protéger.



Le vendredi 7 juin, pendant la pause de midi, Synda a été agressée par un groupe d'élèves, dont l'une lui a sauté sur la tête. Sa mère, Leïla, a été appelée pour récupérer sa fille en état de choc. "Ils m'ont frappé dans la tête, maman", a crié Synda à son arrivée. La fillette avait perdu connaissance et saignait abondamment en arrivant à l'hôpital Saint-Joseph, où elle a été immédiatement prise en charge.



Leïla a témoigné auprès de France 3, indiquant qu'elle avait signalé à plusieurs reprises le harcèlement que subissait sa fille, mais sans succès. "Tous les jours, on lui disait 'tu es grosse', 'tu es marron', on lui tirait les cheveux et on lui disait des choses obscènes qu'elle ne comprenait pas. Jusqu'au jour où, en se baissant pour faire ses lacets, un élève a simulé une fellation. C'était trop, je suis allée voir la directrice, mais rien n'a été fait."



Le jour de l'agression, la directrice accueillait les élèves et deux professeurs surveillaient la cour. "Elles ont mis plus de cinq minutes à intervenir parce qu'elles n'avaient rien vu, il a fallu qu'un élève les appelle", raconte Leïla. Synda a été battue si violemment que les coups ont été comparés à ceux donnés dans un ballon de football. "Quand une s'arrêtait, une autre prenait le relais et lui donnait des coups de pied."


L'hôpital a signalé l'incident aux autorités judiciaires, précisant que Synda souffre d'un traumatisme crânien sévère avec perte de connaissance initiale et d'un syndrome de stress aigu. Depuis l'agression, la fillette est restée silencieuse et nécessitera entre six mois et un an pour se rétablir.



Leïla exprime sa colère et son incompréhension face à la violence subie par sa fille et à l'inaction de l'école. "Ce genre de chose ne devrait jamais arriver", déclare-t-elle. "Elle s'est sentie mourir, car cela a duré un certain temps, jusqu'à ce qu'une fille lui saute sur la tête à pieds joints, comme si c'était un jeu."


Le frère de Synda, témoin de la scène, est également traumatisé. "L'image qu'il garde de sa sœur est celle d'une fille allongée par terre, les yeux blancs, saignant du nez", précise Leïla. Un élan de soutien s'organise pour Synda, avec une carte de soutien circulant parmi les parents et les élèves pour exprimer leur solidarité et leur indignation face à cet acte de violence.



Cette agression souligne l'importance d'une prise en charge sérieuse du harcèlement scolaire et la nécessité de réviser les protocoles de sécurité dans les écoles pour éviter de tels drames à l'avenir.



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