Luxeuil-les-Bains, une petite ville paisible de Haute-Saône, a été secouée par un drame familial tragique. Une fillette de six ans a trouvé la mort après une chute du quatrième étage de l'appartement familial. Ce drame a conduit à la mise en examen de sa mère pour homicide involontaire, laissant la communauté sous le choc.
La tragédie s'est produite alors que la mère de la fillette avait quitté le domicile familial en compagnie de sa fille aînée de 12 ans, laissant derrière elle la petite victime, sa sœur de quatre ans et sa nièce de trois ans. L'incident a soulevé de nombreuses questions sur la sécurité des enfants laissés sans surveillance.
Selon les premiers éléments de l'enquête, la fillette est tombée d'une fenêtre de la cuisine du quatrième étage. Malgré les efforts des secours pour la réanimer, elle a succombé à ses blessures peu après sa chute. L'autopsie a confirmé que le décès était dû à un traumatisme crano-encéphalique et thoracique, sans intervention d'un tiers.
Arnaud Grécourt, procureur de la République de Vesoul, a précisé que la mère avait été placée en garde à vue pour "délaissement aggravé de mineur" avant d'être mise en examen pour homicide involontaire. Elle est désormais placée sous contrôle judiciaire, une mesure visant à garantir sa présence tout au long de l'enquête.
Le procureur a confirmé que la mère de famille, absente au moment du drame, a été mise en examen pour homicide involontaire. Cette décision découle de l'absence prolongée de la mère et de l'absence de surveillance adéquate des enfants en bas âge.
Avant la mise en examen pour homicide involontaire, la mère avait été placée en garde à vue pour "délaissement aggravé de mineur". Cette charge reflète la gravité de la situation dans laquelle les enfants ont été laissés sans supervision appropriée.
Suite à la chute mortelle de sa fille de 6 ans, la mère de famille a été placée sous contrôle judiciaire, une mesure qui implique des restrictions strictes sur ses déplacements et ses interactions, assurant qu'elle reste disponible pour les besoins de l'enquête.
Le parquet a sollicité l'aide sociale à l'enfance pour la prise en charge des autres enfants de la mise en cause. Cette mesure vise à garantir leur sécurité et leur bien-être suite à cet incident traumatisant.