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Photo du rédacteurSacrée Maman

Indécence Médiatique : Dominique Moulinas, le Père de l'assassin d'Agnès Marin


Agnès Martin


L'affaire du meurtre d'Agnès Marin en 2011, perpétré par Mathieu Moulinas, a laissé une trace indélébile dans la mémoire collective française. Alors que la société pleurait la perte brutale de cette jeune adolescente, une autre voix s'est élevée, celle de Dominique Moulinas, le père de l'assassin. Son témoignage, à travers le livre « Parents à perpétuité » et ses apparitions médiatiques, a suscité des réactions controversées et soulevé des questions sur la décence et la pertinence de sa démarche.



Il est compréhensible qu'un parent, confronté à l'horreur des actes commis par son enfant, ressente le besoin de partager son histoire. Dominique Moulinas, en écrivant son livre et en participant à divers médias, souhaitait sans doute exprimer son chagrin, sa douleur et sa honte. Cependant, cette démarche a été perçue par beaucoup comme une tentative d'attirer l'attention sur son propre désarroi, au détriment de la mémoire de la victime et de la douleur de sa famille.



Le livre « Parents à perpétuité » se présente comme un témoignage poignant d'un père dévasté par les actes de son fils. Cependant, le choix de Dominique Moulinas de médiatiser son expérience a été vu par certains comme une forme d'indécence. En mettant en avant sa propre souffrance, il semble minimiser celle de la famille d'Agnès Marin, pour qui la perte est irréparable et infiniment plus tragique.



Alors que la famille d'Agnès Marin tentait de faire face à une douleur insurmontable, voir le père de l'assassin médiatiser sa propre douleur a été perçu comme une insulte. Il est difficile pour beaucoup de comprendre comment un parent peut trouver la force de se lancer dans une telle entreprise alors que la mémoire de la victime devrait être au centre des préoccupations.



La compassion envers un parent dévasté est naturelle, mais elle ne doit jamais occulter le respect dû à la victime et à ses proches. Dominique Moulinas aurait peut-être mieux fait de garder sa douleur privée, ou de l'exprimer de manière plus discrète, respectant ainsi la gravité de la situation et la mémoire d'Agnès Marin.

En somme, l'indécence médiatique de Dominique Moulinas dans la tragédie d'Agnès Marin soulève des questions sur les limites de la compassion et le respect dû à la mémoire des victimes.




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