top of page
Photo du rédacteurSacrée Maman

Le 21 février 2012 a marqué la fin du mot mademoiselle dans les documents administratifs


Une jeune femme dans Paris

Le 21 février 2012, une décision historique a été prise en France pour moderniser les documents administratifs et promouvoir l'égalité entre les sexes. Ce jour-là, le gouvernement français a annoncé l'abandon officiel des termes obsolètes tels que "Mademoiselle", "nom de jeune fille", "nom patronymique", "nom d'épouse" et "nom d'époux" dans les formulaires administratifs.


Cette réforme, initiée par le ministère des Affaires sociales et de la Santé, a été accueillie avec enthousiasme par de nombreux citoyens et organisations féministes. Elle marque une étape importante dans la reconnaissance de l'égalité des sexes et la modernisation des pratiques administratives en France.

L'utilisation du terme "Mademoiselle" pour désigner une femme non mariée était depuis longtemps critiquée pour son caractère discriminatoire et réducteur. En effet, l'utilisation de ce terme renvoyait implicitement à l'état civil et à la situation matrimoniale des femmes, alors que cela n'était pas le cas pour les hommes. De même, l'usage des termes "nom de jeune fille", "nom patronymique", "nom d'épouse" et "nom d'époux" était considéré comme archaïque et ne reflétait pas la diversité des situations familiales et conjugales dans la société moderne.


Cette décision a donc marqué une avancée significative vers une plus grande reconnaissance de l'autonomie et de l'identité individuelle, indépendamment du statut matrimonial. Désormais, les formulaires administratifs en France utilisent des termes neutres tels que "nom de naissance" ou "nom de famille" pour désigner le nom d'une personne, sans distinction de genre ou de situation matrimoniale.

Cette réforme a été saluée comme un pas important vers l'élimination des stéréotypes de genre et la promotion de l'égalité entre les sexes dans tous les domaines de la société. Elle témoigne de l'engagement du gouvernement français à moderniser les pratiques administratives et à promouvoir les droits fondamentaux des citoyens, quelle que soit leur identité de genre ou leur situation matrimoniale.


En conclusion, le 21 février 2012 marquera la fin du mot mademoiselle et restera dans les annales comme le jour où la France a pris un pas décisif vers l'élimination des termes obsolètes et discriminatoires dans ses documents administratifs, marquant ainsi son engagement en faveur de l'égalité des sexes et de la dignité individuelle


171 vues
bottom of page