C'est une histoire qui fait actuellement la une des médias italiens et soulève une vague d'indignation à travers la péninsule. Une mère de famille, âgée de 40 ans, a pris une mesure pour le moins radicale en abandonnant sa fille de 16 ans sur le bord du périphérique romain en raison d'une mauvaise note en latin.
Les faits se sont déroulés ce lundi 27 mai en début d'après-midi. Une patrouille de police a découvert l'adolescente marchant dangereusement près du trafic dense du périphérique de Rome, risquant à tout moment de se faire renverser. Immédiatement secourue, la jeune fille a été conduite au commissariat le plus proche.
Interrogée par les policiers, la lycéenne a raconté l'invraisemblable : "Nous nous sommes disputées à cause d'une mauvaise note en latin et elle m'a fait descendre de la voiture". Selon le journal La Repubblica, la jeune fille, pourtant une élève modèle, avait seulement eu une contre-performance exceptionnelle en latin, matière réputée difficile.
L'acte de la mère a rapidement déclenché l'intervention des autorités. Les policiers ont signalé cette dernière "pour mauvais traitements sur mineur", et le tribunal pour enfants a été saisi de l'affaire. Cet incident, qui aurait pu tourner au drame, met en lumière les pressions parfois démesurées subies par les adolescents concernant leurs performances scolaires.
De nombreux citoyens et experts en éducation expriment leur choc et leur incompréhension face à une telle réaction. "Abandonner un enfant sur le bord d'un périphérique pour une mauvaise note est inacceptable et met en danger sa vie", déclare Maria Rossi, psychologue pour enfants.
Les réseaux sociaux se sont également enflammés, beaucoup appelant à des mesures plus sévères contre de tels comportements. "Nous devons protéger nos enfants de la pression excessive et des réactions disproportionnées de certains parents", peut-on lire dans de nombreux commentaires.
Cette affaire, bien qu'extrême, soulève des questions cruciales sur la relation parent-enfant et l'importance d'une approche plus compréhensive et moins punitive de l'éducation. La justice italienne devra maintenant déterminer les suites à donner à cette affaire, qui aura sans doute des répercussions durables sur la vie de cette jeune fille et de sa mère.
En attendant, une chose est certaine : cette histoire ne laissera personne indifférent et incitera peut-être à une réflexion plus profonde sur la manière dont la société aborde l'éducation et la gestion des échecs scolaires.