Scandale familial : Un ado de 15 ans bientôt père pour la deuxième fois avec sa voisine de 35 ans

C’est un feuilleton digne des séries les plus troublantes qui agite une résidence paisible de Marignane (Bouches-du-Rhône). Sonia*, mère désemparée, est au cœur d’une affaire qui défie toutes les conventions. Son fils, adolescent de 15 ans, est non seulement devenu papa en 2024, mais s’apprête à accueillir un deuxième enfant… avec leur voisine de palier, de 20 ans son aînée. Une situation qui dépasse l’entendement et plonge cette mère dans une tourmente à la fois juridique et émotionnelle.

Ce qui aurait dû rester une relation de bon voisinage s’est transformé en une histoire d’amour controversée. Depuis 2023, le fils de Sonia vit une relation amoureuse avec cette femme, une voisine qu’elle voyait régulièrement. L’idylle aurait pu rester discrète si elle n’avait pas pris une tournure pour le moins inhabituelle : en septembre 2024, l’adolescent est devenu père pour la première fois. Et voilà que la cigogne s’apprête à repasser…

Pour Sonia, cette situation est insupportable. « Cette femme est en train de fracasser mon enfant », déclare-t-elle avec douleur. La mère a tenté de réagir dès qu’elle a appris l’existence de cette relation. Une plainte déposée au commissariat de Marignane a d’abord été retirée, après que la voisine lui a promis de "se faire soigner". Mais les promesses n’ont pas été tenues, et Sonia a réactivé sa démarche juridique, pour se heurter à un mur : la plainte a été classée sans suite.

La situation n’a fait qu’empirer pour Sonia et son fils. L’adolescent, déjà père à 15 ans, aurait sombré dans une dépression sévère et serait devenu violent avec sa mère. Dans une ultime tentative de préserver la paix familiale, il est parti vivre chez son père. Mais cette séparation n’a pas apaisé les tensions : exclu de son lycée pour une durée de huit jours, le jeune homme semble plus perdu que jamais.

Quant à Sonia, elle vit un véritable calvaire. Elle confie entendre les pleurs du bébé tous les jours, une situation insoutenable pour elle. « Mon fils n’est qu’un donneur de sperme pour cette femme », lâche-t-elle, épuisée. Plongée dans un état dépressif profond, elle a dû être hospitalisée pendant neuf jours.

Le quotidien La Provence révèle une gestion troublante de l’affaire par la justice. Aucune des lettres envoyées par Sonia au procureur de la République n’a reçu de réponse, et il semblerait qu’aucun élément du dossier n’ait été transmis au parquet. Une situation qui scandalise l’avocate de Sonia, Me Gavuzzo : « Si cela avait été une jeune fille, l’affaire aurait fait l’objet d’un signalement direct au procureur », souligne-t-elle, dénonçant une inégalité de traitement.

Alors que Sonia prépare son déménagement pour janvier, elle ne cache pas son inquiétude pour son fils. « Il a littéralement été envoûté », affirme-t-elle. Pire encore, elle redoute qu’un éventuel départ de la voisine ne pousse son fils au pire.

Derrière les murs de cette résidence marignanaise se cache un drame humain où amour, manipulation et désespoir s’entremêlent. Une affaire qui soulève bien des questions sur la prise en charge des mineurs en danger et la réactivité du système judiciaire. En attendant, Sonia tente de reconstruire sa vie, tout en espérant que son fils puisse un jour trouver une voie plus sereine.

*Le prénom a été modifié