Dans un monde où la compétition semble régner en maître et où l'altruisme est souvent considéré comme une faiblesse, certains parents se retrouvent face à un dilemme éducatif complexe : doivent-ils encourager leurs enfants à partager et à être altruistes, ou les préparer à affronter un monde où l'égoïsme semble être la norme ? Pour certains, comme Sarah, une mère de deux enfants, cette décision est tout sauf facile.
Je vous laisse avec son témoignage.
Je m'appelle Sarah, et je suis une mère de deux enfants, Lucas et Emma et je vais vous expliquer pourquoi j'éduque mes enfants à être égoïstes. Depuis qu'ils sont nés, j'ai été confrontée à une décision difficile en matière d'éducation : je choisis de ne pas encourager mes enfants à partager ou à être excessivement altruistes. Cette décision est loin d'être facile pour moi, mais je crois fermement qu'elle est nécessaire pour les préparer à la réalité du monde dans lequel nous vivons.
Certains pourraient me juger et me qualifier d'égoïste, voire de mauvaise mère, mais laissez-moi vous expliquer mon raisonnement. Je crois fermement que nous vivons dans un monde où l'égoïsme est souvent récompensé, où la compétition est féroce et où la bienveillance est souvent exploitée. En tant que parent, il est de mon devoir de préparer mes enfants à faire face à cette réalité une fois adultes.
J'ai vu trop de gens se faire marcher sur les pieds parce qu'ils étaient trop gentils, trop prompts à partager ou à donner sans réfléchir. Je ne veux pas que mes enfants subissent le même sort. Je veux qu'ils soient capables de se défendre, de protéger leurs intérêts et de prendre soin d'eux-mêmes dans un monde parfois impitoyable.
Mais laissez-moi être claire : cette décision n'est pas prise à la légère, ni sans peine. Chaque fois que je vois mes enfants refuser de partager ou agir de manière égoïste, mon cœur se serre et je me demande si je suis en train de faire la bonne chose. Je me sens souvent en conflit avec moi-même, partagée entre mes convictions et mes désirs de voir mes enfants grandir pour devenir des individus aimables et attentionnés.
Pourtant, malgré mes doutes et mes remords, je reste convaincue que c'est la meilleure approche pour mes enfants. Je veux qu'ils soient forts, résilients et capables de naviguer dans un monde où ils seront parfois confrontés à des choix difficiles. Je veux qu'ils sachent quand et avec qui partager, mais je veux aussi qu'ils apprennent à dire non lorsque cela est nécessaire.
Je sais que certaines personnes ne comprendront pas ma décision, et c'est bien. Chaque parent doit faire ce qu'il pense être le mieux pour ses enfants, même si cela signifie parfois aller à l'encontre des normes sociales ou des attentes de la société.
En fin de compte, je fais de mon mieux en tant que mère, même si cela signifie prendre des décisions impopulaires ou difficiles. J'espère seulement que mes enfants comprendront un jour que tout ce que je fais, je le fais par amour pour eux et dans le but de les préparer au mieux à affronter les défis du monde réel.