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Photo du rédacteurSacrée Maman

Voici quelques-uns des procès les plus absurdes de l'histoire


Marteau d'un juge

Le monde judiciaire est parfois le théâtre de situations aussi surréalistes qu'absurdes. Des affaires insolites et des procès loufoques ont parfois captivé l'attention du public, faisant sourire, voire éclater de rire les observateurs. Voici un aperçu de quelques-uns des procès les plus absurdes de l'histoire :


1. Le procès des pantalons perdus :

En 2007, un juge de Washington D.C. a intenté une action en justice contre un pressing pour 54 millions de dollars après avoir perdu une paire de pantalons. Le juge prétendait que l'annonce "Satisfaction garantie" du pressing signifiait qu'ils devaient payer pour la perte de ses pantalons. Bien que le procès ait finalement été rejeté, il a suscité des rires et des critiques pour son absurdité.


2. L'affaire de la femme poursuivant Dieu :

En 2008, une femme du Nebraska a intenté un procès contre Dieu, l'accusant d'avoir causé "des catastrophes naturelles et des ravages terribles". Bien que le juge ait finalement rejeté l'affaire en raison de l'impossibilité de servir une citation à comparaître à Dieu, l'histoire a fait le tour du monde et a été largement commentée pour son caractère inhabituel.

3. Le procès du café trop chaud :

En 1994, une femme de 79 ans a intenté un procès contre la chaîne de restauration rapide McDonald's après s'être brûlée avec son café. L'affaire a attiré l'attention en raison du montant réclamé par la plaignante (plus de 2,86 millions de dollars) et des détails de l'incident, notamment la température extrêmement élevée du café. Bien que le montant ait été considérablement réduit en appel, l'affaire est devenue emblématique des poursuites judiciaires jugées frivoles.


4. L'homme qui a poursuivi lui-même sa propre entreprise :

En 1995, un homme nommé Robert Lee Brock a intenté un procès contre lui-même pour 5 millions de dollars, affirmant qu'il avait violé ses propres droits civils en se laissant aller à la drogue et à l'alcool, ce qui l'avait conduit à commettre des crimes et à être emprisonné. Bien sûr, le juge a rejeté cette demande extravagante, soulignant le caractère ubuesque de l'affaire.


5. L'affaire du voleur qui a poursuivi sa victime :

En 2006, un homme a intenté un procès contre une famille qu'il avait tenté de cambrioler. Il prétendait s'être blessé en tombant du toit de leur maison alors qu'il tentait de s'introduire par effraction. L'audace de cette démarche a stupéfié de nombreux observateurs, mais le juge a rapidement rejeté l'affaire.

6. L'affaire du miroir maléfique :

En 2008, une femme a intenté un procès contre un magasin de meubles après s'être heurtée à un miroir dans leur établissement. Elle a affirmé que le miroir lui avait causé un choc émotionnel grave en reflétant son propre reflet de manière inattendue. Bien que l'affaire ait été considérée comme farfelue, elle a mis en lumière les limites de la responsabilité des entreprises face aux accidents imprévus.


7. L'affaire du gâteau de mariage mal décoré :

En 2018, un couple a intenté un procès contre une pâtisserie après avoir reçu un gâteau de mariage qui ne correspondait pas à leurs attentes. Ils ont affirmé que la décoration du gâteau était bien en deçà de ce qu'ils avaient demandé et qu'elle avait gâché leur journée spéciale. Bien que l'affaire ait été résolue à l'amiable, elle a mis en évidence les défis auxquels sont confrontés les fournisseurs de services lors de la satisfaction des attentes des clients.


8. Le procès pour un sandwich manquant :

En 2010, un homme a intenté un procès contre une chaîne de restauration rapide après avoir constaté qu'un sandwich qu'il avait commandé était dépourvu d'une tranche de fromage. Il a demandé des dommages-intérêts pour "fraude" et "déformation de la valeur" de son repas. Bien que le tribunal ait rejeté cette demande, l'affaire a été largement commentée pour sa trivialité.


9. L'affaire du singe photographe :

En 2011, un photographe animalier a intenté un procès pour violation du droit d'auteur contre Wikimedia Commons, affirmant qu'ils avaient violé ses droits en hébergeant et en diffusant des photos prises par un singe. La photo en question était le célèbre "selfie du singe" pris par un macaque en Indonésie en utilisant l'appareil photo du photographe. Bien que l'affaire ait été largement médiatisée, elle a été finalement rejetée, car la loi sur le droit d'auteur ne reconnaît pas les créations des animaux.


10. Le procès de l'homme contre un fast-food pour le rendre obèse :

En 2002, un homme américain a intenté un procès contre plusieurs chaînes de restauration rapide, affirmant qu'elles étaient responsables de son obésité. L'homme prétendait que la publicité trompeuse et la disponibilité excessive de nourriture bon marché l'avaient incité à adopter une alimentation malsaine. Bien que cette affaire ait suscité un débat sur la responsabilité individuelle versus la responsabilité des entreprises, elle a été rejetée par le tribunal.


Ces anecdotes judiciaires extravagantes rappellent que le système judiciaire peut parfois être le théâtre de situations aussi hilarantes qu'inattendues.



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